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Facebook, c’était mieux avant.

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Facebook

Je suis arrivé sur Facebook en 2009, l’année de ma Terminale. J’avais toujours farouchement refusé de m’inscrire là-dessus, par « philosophie » geek à la con.
Seulement, les journées étaient toutes les mêmes. Je n’entendais parler QUE de Facebook pendant les récrés et les heures de permanences (j’écris « permanences » en entier parce que désormais le mot « perm » n’a plus la même signification pour moi…).
Alors, un jour, j’ai décidé de m’inscrire. Natroll était né. Inconcevable pour moi de donner mon véritable nom. Encore aujourd’hui, Natroll et Kenshin sont mes web-identités. De plus, avec mon travail, je préfère avoir ce système d’identités distinctes. Ça m’évite d’avoir des invit’ à gogo sur… Facebook.

En 2009, Facebook, c’était encore marrant. Les soirées étaient consacrées aux créations de groupes plus cons les uns que les autres (où on postait toutes les perles de notre prof de philo, qui aurait pu faire humoriste comme l’a fait Michel Leeb parce que c’était vraiment fendard !) et les statuts sympathiques pleuvaient. Il y avait aussi de beaux clashs par commentaires interposés. Bref, ça bougeait.

Quand nous sommes tous partis vers d’autres horizons, c’est devenu moins drôle. Faut dire, j’ai un humour particulier. Se mettre une murge à la vinasse Éco+ et poster les photos, je ne trouve pas ça drôle. Idem lorsqu’il s’agit de poser accompagné du banc de poissons de Josiane, responsable du rayon poissonnerie chez InterMarché (Ah, pardon, on me dit que c’étaient des filles, pas de la poiscaille. Excusez-moi).

Désormais, mon Facebook est devenu très certainement semblable au vôtre : des photos de bébés (et là je prends un coup de vieux. 21 ans, merde, soyez pas pressés), de chats, de murges (toujours…), des statuts de couples qui vomissent leur amour à tout va, de statuts de pseudo-dépressifs à tendances suicidaires, des invitations en veux-tu en voilà pour des jeux à la con, des « débats » sur Secret Story et autres émissions à haute valeur intellectuelle, de « like » candides sur des pages telles que « 1 j’aime = 1€ reversé au club de peinture-cartonnage de Mamie Huguette » , « Aime pour tenter de gagner l’iPhone 8S », ou de statuts sibyllins ayant pour dessein de servir une grande cause : annihiler le cancer du sein.
Oui, je crois que Facebook rend con (et moi, dans tout ça, on pourrait me classer dans : « Personne qui poste de la musique classique, baroque, et de l’opéra dans le but de paraître cultivé et de snober les amateurs de Secret Story, de Battlefield, et les fans de Keen’v, de Reyel, et de Sexion d’Assaut. » Faux. Je poste aussi du Metallica et du Scorpions).

Avant que je ne décide de virer 50% de mes « amis » (parfois des gens avec qui je m’entendais bien mais qui, du jour au lendemain, ont « disparu »), j’avais aussi quelques statuts qui cumulaient un peu tous les défauts. Le genre qui tue un prof de français (LAISSONS LES CHATONS TRANQUILLES).

Facebook

Tout est dit, non ?

En fait, sur Facebook, les seuls délires qui persistent encore sont ceux que je partage avec mes plus proches amis et… des Twittos. Twitter, c’est un état d’esprit. Non seulement on part en cacahuète assez vite, mais sur Facebook on remet ça en plus de 140 caractères.
Le must ? C’est de devenir amis avec des Twittos qui vont devenir amis avec vos amis récemment devenus Twittos (ouais, faut suivre).

Sur Facebook, il se pourrait qu’un jour, on vous reproche de… raconter votre vie. Il me semblait pourtant que c’était le but de Facebook. Ensuite, si on aime ses amis, on aime savoir comment ça se passe pour eux (sans tomber dans le genre compulsif qui poste 15 statuts par minute). Mais non.
Ah, rien à voir, mais faudra m’expliquer quelle est cette mode qui consiste à massacrer la ponctuation. Du genre « Ma phrase , pourtant bien française , est ponctuée de façon merdique . « 
Non non non, c’est moche.

Dans mon cas, j’adore poster les évènements ubuesques qui surviennent sur mon lieu de travail (croyez-moi, quelques fois c’est proche du collège fou fou fou. Hier, c’était The Grudge. Je vous jure.).
Manque de bol, apparemment, ça n’amuse pas grand monde. C’est tellement mieux de jouer au dépressif chronique ou de passer pour un dipsomane invétéré… ou de « like » des images à caractère romantico-philosophique.
Car oui ! La grande mode sur Facebook, c’est de mettre des « J’aime » sur des images provenant de pages plus niaises et mielleuses les unes que les autres. Le genre « qui faut bobo au coeur ». Ça me rappelle Sabine Paturel tiens. Cadeau, pour vous mes lecteurs (et lectrices).

Donc, ces p’tits bouchons adorent les petites n’images qui font faire boum boum au p’tit coeur. C’est miiiiignooooon.  Heart

Du caca imagé

Putain, arrête, j’vais chialer. Sans déconner, j’en ai une aise de ces conneries…

Et comme si cela ne suffisait pas, les sbires de Sa Majesté Mark Zuckerberg ont eu la glorieuse idée d’afficher dans votre fil d’actualité « TonPote a commenté le statut de CeMecQueTuConnaisPas ».
Franchement, on s’en fout ! Quant au « Télex »… le summum du superfétatoire.
Allez, ok, tout ça, c’est bon pour celui qui peut avoir besoin de stalker. Je l’admets, il m’arrive parfois de stalker, pour la bonne cause.

Dernière chose : Messieurs les gamers, arrêtez de poster des screens de vos parties de FPS ou des photos de votre dernier PC avec une config à XK€ (surtout s’il est financé par papa/maman).
Aussi, cessez de poster des statuts affichant clairement une forme d’orgasme. Du genre « Diabloooooo 3 <3 !!". On s’en tape. Laissez TeamSpeak ouvert (ou un autre soft permettant d’échanger dans votre idiolecte), et touchez-vous la nouille avec votre équipe. Merci.

Tout ça pour dire : Facebook, c’était mieux avant.
(Twitter Heart)


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